Le café des pratiques

À tout moment on peut s’y installer, boire un café, s’isoler avec un livre, un journal, son ordinateur, ou participer à une activité collective, un atelier.

Seul ou avec sa famille, car le café  se propose d’être attentif au bien-être des plus jeunes en mettant en place des dispositifs spécifiques pour l’accueil des familles. Les enfants ont alors leur place et peuvent tout comme les adultes profiter de ce lieu de convivialité et d’hospitalité.

Le café des pratiques, soucieux de l’environnement et de la santé de tous, propose, autant que possible, des produits locaux et principalement issus de l’agriculture biologique.

L’invention

d’une culture

commune

Dans une société stressée et parfois trop cloisonnée, dans laquelle le citoyen est le plus souvent considéré comme consommateur que comme un acteur, le café des pratiques fait figure de radeau.

On s’y installe un moment comme usager-associé, pour faire le choix de la simplicité, développer ses facultés, s’épanouir.

Face à nos sociétés fatiguées, le café des pratiques souhaite développer l’enjeu du « bien-vivre ».

Pour

transformer

la société

Lisez ici nos fondements

Au café des pratiques, c’est l’endroit des possibles : il n’y a qu’à franchir la porte…

Le café aide des porteurs de projet individuels, qui veulent s’essayer ou tester leur activité, mais il se plaît surtout à s’aventurer hors des sentiers battus en développant de drôles de projets collectifs qui parfois finissent par voler de leurs propres ailes …

Construire un immeuble, récupérer les déchets non incinérable et non recyclable d’un quartier, développer une maison d’édition….. gérer un jardin, organiser des balades urbaines, bâtir une véritable usine…

Les possibles c’est aussi au travers de l’accompagnement des bénévoles, des salariés et des stagiaires, en les formant les encadrant les entourant. La formation est ainsi au cœur du projet du café des pratiques.

Si on veut que ça dure, on s’est dit qu’on allait faire attention; et en fait c’est chouette d’être vigilant car on est aussi plus à l’écoute de la vie…

Ce qui se passe sous la terre, quand on regarde les enfants attendre une salade pousser au jardin partagé.

On est aussi plus doux avec notre corps, ce qu’on mange .

Et comme au départ un régime plus riche en légumes, c’est pas facile à avaler pour tout le monde et bien on est devenu des pro des astuces en cuisine, et on est tout prêt à les partager.

On s’est décidé à mutualiser nos combines, et ensuite nos outils, et les trucs qu’on utilise pas souvent et puis on s’est mis à échanger, faire du troc, carton d’habits de garçon 5/6ans contre une poubelle en acier inox toute neuve de la grand mère.

Bien-sur, la poubelle il a fallut la réparer, on a trouvé quelqu’un qui savait faire ça. Et comme il a été hyper sollicité par tout le réseau, on a créé un caférépartout… ça aussi c’est amusant, Josiane nous fait des gâteaux, Pierre vient avec de drôles d’objets pour réviser l’électronique…

Les déchets, ça paraît moins marrant. Déjà on en fait moins, on privilégie le lavable, lingettes dans les toilettes, récupération de torchons.

Mais c’est vrai on fait déjà attention à notre manière de consommer, en privilégiant les circuits courts, les produits issus de l’agriculture biologique alors assurer en plus la gestion des déchets, c’est un casse tête. Ou bien il faut y trouver du plaisir.

Du coup on a pensé qu’une poule pour les fonds d’assiettes c’était pas mal, ça amusait les enfants, et en plus elles nous donnaient des œufs.

Bon pour le bac à compost, on le fait cela permet de faire un tour au jardin et on sait qu’on payera notre taxe déchet moins cher et en plus on sera heureux le printemps venu d’enrichir la terre du jardin.

Pour le reste on a dû un peu s’organiser, alors on a pensé à une sorte de recyclerie du bricolage qu’on a appelé bricocyclerie, qui localise tous les déchets un peu bizarre qu’on peut réutiliser : boites de fromage, rouleaux de carton, boites à œufs, morceaux de métal, coupons de tissu.. et on s’est rendu compte, qu’à chaque fois on connaissait des gens, des assoc., des écoles intéressées.

Alors on ne va pas pas se priver de ne pas jeter.

Et surtout avec tout ça on connaît tout le monde et même les différentes espèces d’abeilles, d’oiseaux de criquets qui vivent dans le coin.

Car avec les visites urbaines on a appris pleins de choses et ça a permis à d’autres de découvrir notre quartier où il fait bon vivre.

C’est d’ailleurs pour ça qu’on s’est lancé dans un projet d’habitat participatif tout à côté du jardin…

L’arÊTE est une structure de création artistique et de diffusion culturelle plaçant l’écologie au cœur de ses actions. L’écologie, au sens étymologique du grec « oikos », maison et « logos », la parole ou le discours.

L’arÊTE pose la maison comme le départ de sa pensée et invente, recrée, élargit son périmètre à la rue, au quartier ou au monde. Elle questionne les lisières entre espaces intimes et publics et se plait à réfléchir sur les interactions que nous entretenons avec notre environnement et notre manière d’habiter la terre.

 

Sa vocation est de créer des formes et des dispositifs artistiques, d’ouvrir des espaces poétiques, de rendre possible des émotions et des expériences esthétiques, de médiatiser la création et d’impliquer les habitants dans des pratiques durables.

L’école s’adresse aux professionnels de l’animation et à toutes les personnes souhaitant s’initier à une pratique et à sa transmission.

En 2016, l’école monte des premiers cycles d’enseignements  ayant l’ambition d’amener les animateurs au sens large à vivre leur métier en toute conscience tout en prenant en compte les ressources disponibles.
Parce que les animateurs ont un rôle fondamental dans la structuration de la société, de médiateurs culturels à passeurs d’idées ou de pratiques, ils font « lien ». 
Et si l’école des pratiques participe à la formation de ces « inventeurs des possibles », c’est qu’elle croit en leur pouvoir de ré-enchanter le monde.